- freesia
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• 1872; du n. pr. all. Freese latinisé♦ Plante ornementale à bulbe (iridacées), cultivée pour ses fleurs odorantes aux couleurs vives. Un bouquet de freesias.freesian. m. Plante bulbeuse (Fam. iridacées) aux fleurs odorantes en forme de trompette.⇒FRAISIA, FREESIA, subst. masc. ou fém.Gén. au plur. Plante ornementale à bulbe, cultivée pour ses fleurs odorantes en cornet, disposées latéralement à l'extrémité de la tige recourbée et de coloris vifs (rouge, orange, jaune, etc.). P. méton. Fleur de cette plante. Un bouquet de fraisias (JAMMES, Corresp. [avec Gide], 1904, p. 207). Freesias parfumés (...) Ravissantes fleurs tubuleuses, très odorantes, réunies en une grappe curieusement recourbée, surtout cultivées pour la fleur à couper (Catal. Willemse-France, Tourcoing, printemps 1975, p. 21).Rem. Freesia, fraisia est présenté comme fém. ds Nouv. Lar. ill., QUILLET 1965, DUPRÉ 1972 et comme masc. ds Lar. 19e, Lar. encyclop., Lar. Lang. fr.Prononc. et Orth. :[
], [
]. Au plur. des fraisias, des freesias. Au XIXe s., plusieurs var. : freesa (Lar 19e et BAILLON t. 2 1886), freesea (BAILLON t. 2 1886, mais aussi plus tard FOURNIER 1961), freesie (Nouv. Lar. ill.). Au XXe s., DUPRÉ 1972 donne 2 var. : fraisie et fréziah. Étymol. et Hist. 1872 (Lar. 19e). Nom donné par Ecklon à un genre d'Iridées du Cap de Bonne Espérance, en l'honneur de son ami allemand F. H. T. Freese, médecin à Kiel; suff. -ia (ODEE).
freesia [fʀezja] n. m.ÉTYM. 1872, freesa, ou fresa, mot lat. sav., du nom du médecin allemand Friedrich Freese, mort en 1876.❖♦ Bot. et cour. Plante ornementale à bulbe (Iridacées), originaire d'Afrique du Sud cultivée pour ses fleurs, en tubes étroits réunis en grappes, aux couleurs variées (blanc, orangé, lilas, rouge), très parfumées. || Un bouquet de freesias. N. sc. : Freesia retracta.REM. On rencontre aussi les graphies fresia et fraisia.0 Fête des pères, si gentiment célébrée par mes enfants et que j'ai le bonheur de souhaiter à mon tour en fin de journée, portant à papa un bouquet de roses et de frésias, choisis avec amour, qui lui fit plaisir (…)Claude Mauriac, le Temps immobile, p. 96.
Encyclopédie Universelle. 2012.